MATA HARI, la dernière danse
Texte intégral de la pièce de théâtre ; Mata Hari, la dernière danse
Préface de Jean-Marc Savary
Gwenaële Tamine et Nadège Mianet ne sont qu’une même et seule personne.
Notre rencontre se fit alors qu’elle cherchait un éditeur pour son premier roman. Ce texte offrait, déjà, maîtrise de style et justesse dans la description des sentiments. En 2014, je publiais donc : « Ces lettres-là ».
Nadège Mianet, pseudonyme d’écrivain, était née sous l’accompagnement complice d’un éditeur heureux de sa découverte d’un vrai talent littéraire.
En 2019, Gwenaële/Nadège récidivait avec un manuscrit fort, d’une incroyable sensualité, si proche du rythme du tango : « Un pas de côté ».
Ne se contentant pas du rôle d’écrivain, elle s’essaya également aux arts vivants sous son véri-table nom. Au théâtre et à la danse.
Tout d’abord avec un « seule en scène », hommage à Madeleine Béjart, dans la pièce de Joëlle Gardes, au théâtre de Nesle, à Paris, en 2018. Puis, dans une pièce radiophonique, « Huit femmes » de Robert Thomas, avec la troupe de Média Spectacles.
Enfin, elle reprit la plume pour une écriture théâtrale, objet de ce livre, « Mata-Hari, l’espionne qui avait trop dansé »[1]. Elle en assura la création en 2021, au théâtre de Montauroux, présenta ce spectacle à Paris puis, finalement, au Festival d’Avignon.
Le lien commun de toute cette œuvre demeure la mise en lumière de femmes hors-normes, non conformistes, obstinées, mais sans minimiser leurs failles et paradoxes. Des femmes qui lui ressemblent !
Gwenaële s’affirme comme une Artiste qui évolue dans les techniques avec acharnement, travail et discipline. Elle ose en permanence, défiant les épreuves dans tous les domaines avec courage, à l’image de ce splendide lieu de culture qu’elle a fondé en plein cœur de la Provence.
Admiratif de ce talent, je suis avec intérêt cet être exceptionnel et je vous invite à lire Nadège Mianet et à vous délecter des spectacles de Gwenaële Tamine.
Son éditeur.
[1] Cette pièce rejoint la collection que notre Maison dédie au théâtre sous le titre de : « Scaramouche ».